Jerry Lee Lewis – Great Balls of Fire

Repéré par Sam Philipps, le patron de Sun Records, Jerry Lee Lewis est engagé comme pianiste de session pour les artistes du label. Il a ainsi l’occasion d’accompagner Carl Perkins et Johnny Cash. En 1955, il obtient le feu vert pour enregistrer deux titres sous son propre nom. D’emblée, l’un d’eux fait des ravages : Whole Lotta Shakin’ Goin’ On… Deux ans plus tard et déjà tout auréolé de gloire, Jerry se voit proposer d’enregistrer une composition d’Otis Blackwell, un auteur prolifique qui a écrit de nombreux succès pour Elvis Presley…
Au moment de l’enregistrement, Jerry Lee rechigne et commence à se disputer avec Sam Philipps, affirmant que les tentations dont il est question et les préceptes de son éducation religieuse ne sont pas compatibles. Sam prétend au contraire que c’est avec ce genre de message que le chanteur peut sauver des âmes.  » Comment le diable pourrait-il sauver des âmes ? Le diable est en moi  » rétorque Lewis. Au bout d’une heure, l’artiste – certes passablement bourré – finit par accepter et se lance en trio dans une prise mémorable.
Great Balls of Fire sort le 11 novembre 1957. L’Amérique et le monde découvrent ce  » Killer  » à la fois angélique, pervers, rebelle, bigot, prude ou obsédé sexuel et lui font un triomphe. Énergie, piano impétueux, voix hoqueteuse inimitable, le single met le feu au rock’n’roll, se vend à 5 millions d’exemplaires et se place au top des hits dans de nombreux pays…
Little Richard était rigolo, Elvis était cool, mais Jerry Lee Lewis était terrifiant ″ (Don Dixon : producteur).


L’intégralité de la chronique est à retrouver dans le livre:
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