10 anecdotes sur la chanson française…

Le saviez-vous ?

Jacques Brel n’aimait pas Amsterdam et ne croyait nullement qu’elle puisse avoir un quelconque succès. Pourtant, lors du premier concert où elle est jouée, à l’Olympia en 1964, le public applaudit à tout rompre la chanson. Malgré le plébiscite, Brel continuera à ne pas croire au potentiel d’Amsterdam, et ne fera jamais d’enregistrement studio. La seule version trouvable est la version live, enregistrée lors de la première présentation au public.

En 1985, le chef de l’Etat, François Mitterrand, appliquant l’une de ses 101 propositions de campagne, promet un vote à la proportionnelle intégrale pour les législatives de 1986. Ces élections profitent largement au Front national. Effaré par l’avènement progressif du parti de Jean-Marie Le Pen, Daniel Balavoine prend la plume durant l’été 1985 en Écosse pour écrire L’Aziza, un hymne à la diversité qui sera l’un de ses derniers et plus grands succès.

En 1984, Gilbert Montagné termine l’enregistrement de son nouvel album Liberté en Italie aux côtés du producteur Dario Farina. La session d’enregistrement en studio touche à sa fin quand Gilbert trouve une mélodie qu’il n’a pas utilisée, mais qu’il souhaiterait finalement intégrer à son disque. Il prend contact avec son ami Didier Barbelivien afin qu’il lui écrive les paroles d’une chanson. En une nuit, Les sunlights des tropiques est écrite et reste à ce jour l’un des plus gros succès de Gilbert Montagné qui n’a pas fini de nous faire danser…

En 1981, Jacques Revaux et Pierre Delanoë se retrouvent chez Michel Sardou pour composer de nouvelles chansons. Jacques Revaux apporte un synthétiseur, mais l’instrument supporte mal le voyage. Les sons de cordes deviennent des sons de cornemuse. Michel Sardou lui demande de ne toucher à rien. Pierre Delanoë, son parolier, propose d’écrire une chanson sur un mariage irlandais. Il part chercher un dépliant touristique et relève les noms des villes Galway, Limerich….et Connemara. Les Lacs du Connemara voit ainsi le jour.

L’idée du tube Foule sentimentale est venue à Alain Souchon lorsqu’il faisait ses courses de Noël. Le chanteur écrit et compose cette chanson en 1993. C’est un succès phénoménal, plus d’un million d’exemplaires sont vendus dans les semaines qui suivent sa sortie.

The House of the Rising Sun, interprété par The Animals, triomphe à l’été 64. La chanson raconte l’histoire d’une jeune fille de la Nouvelle Orléans qui exerce dans un bordel de la ville pour échapper à son destin. Le chanteur Carlos, à l’époque secrétaire de Johnny Hallyday, écrit à Hugues Aufray pour lui demander d’adapter le texte en français. Mot à mot, le texte anglais était intraduisible. Aufray décide alors de changer le sens du texte et de dépeindre un jeune garçon que quelques méfaits contraignent à abandonner fiancée et mère pour rejoindre le pénitencier.

En juin 1985, Renaud travaille à Los Angeles sur son septième album et écrit pour sa fille Lola un texte qui parle de son enfance, nommé Mistral Gagnant. Le jugeant trop personnel, il décide finalement de ne pas l’inclure sur son album. Il fait quand même écouter une première version au téléphone à sa femme Dominique. Pour le convaincre de l’enregistrer, elle lui dit que s’il ne la met pas, elle le quitte. Renaud exaucera le vœu de son épouse et appellera même son 7ème album du nom de cette chanson.

Ecrite par Michel Berger et interprétée par France Gall, Il jouait du piano debout n’évoque pas Elton John comme il a pu être dit, mais bien le rocker américain Jerry Lee Lewis. C’est en regardant un concert de ce dernier retransmis à la télévision que Michel Berger a eu envie de lui rendre hommage.

Écrite à quatre mains par Gilles Thibaut et Claude François sur une musique de Jacques Revaux, Comme d’habitude fait référence au délitement du couple que Cloclo formait alors avec France Gall après trois années de passion. Le titre rencontre rapidement le succès. De passage à Paris, l’auteur-compositeur américain Paul Anka entend la chanson à la radio et décide de l’adapter en anglais. Elle deviendra My Way, immortalisée par Franck Sinatra.

« Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia » chante les Rita Mitsouko, le célèbre duo de Catherine Ringer et Fred Chichin. Originaire d’Argentine, Marcia est une danseuse et mannequin ayant fui la dictature de son pays pour la France. Installée à Paris, elle y rencontre Catherine Ringer dans les années 70 et devient sa professeure de danse dans un centre du Marais. Mais la jeune femme est emportée par un cancer du sein foudroyant en 1981. Catherine Ringer décida de lui rendre un ultime hommage en chanson.

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