Le Son du moment – Chelabôm / Chaos

Après plus d’une trentaine de dates cet été en région dont le Festival Musicalarue et ce malgré le contexte que l’on connaît, Chelabôm trace sa route et a sorti son 1er EP le 22 novembre chez Baco Music.

Le groupe nous livre  le single Chaos accompagné d’un fabuleux clip fait maison.

Chelabôm, c’est d’abord la rencontre fin 2018 de 6 musicien et musiciennes aux influences multiples. Au fil des compositions collectives, ils passent par différents styles à la recherche de ce qui sera leur identité.

Ce qui frappe d’abord, c’est l’énergie communicative de la chanteuse, qui se sent libre de ponctuer son chant de cris, de rires et d’onomatopées. On y retrouve l’influence de chanteuses comme Camille ou Nathy Peluso, et une certaine folie hypnotisante qui rappelle Nina Hagen et Catherine Ringer des Rita Mitsouko.

Les instruments viennent l’accompagner par des compositions riches en nuances qui n’hésitent pas à prendre des virages
stylistiques, s’inspirant tantôt de musiques urbaines, tantôt de musique latine ou aux sonorités afro. Mais ce qui va lier tout ces morceaux aux fils des concerts, c’est le désir palpable de transmettre une émotion, de surprendre, et d’envahir les corps de groove. On y entendra l’héritage de groupes tels que Hiatus Kayote, Nubiyan Twist, ou encore Deluxe.

Aujourd’hui, après avoir exploré de nombreux horizons musicaux et plusieurs langages, le groupe souhaite se diriger dans ses compositions futures vers un style néo-soul nourries subtilement de pop, de musiques d’ailleurs et d’électro. Le français aura désormais plus de place dans l’écriture des prochains morceaux.

A travers ce premier EP « Mimosa« , le groupe explore une dimension plus introspective et sombre, influencée par le contexte particulier de ces deux dernières années. Des histoires de doutes et d’incertitudes, de voyages intérieurs, marqués par le besoin de contact physique et de sensualité, de transformation profonde mais surtout par l’envie d’un mouvement régénérateur,
tel le mimosa, premier à fleurir après l’hiver.

Cet Ep, c’est aussi un travail de recherche d’identité sonore. Avec l’utilisation de sons de synthé, de rythmes plus urbains et d’effet sur la clarinette ouvrant la porte d’un univers plus électro. Les musiciens veulent nous entrainer dans un univers métissé qui leur est propre et nous faire entendre le monde à travers leurs oreilles.

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