Vinyles – Les prix flambent!

Depuis son retour en grâce le disque vinyle connaît une croissance que même l’industrie musicale n’aurait oser envisager. En France, presque 5 millions d’unités vendues au détriment du CD qui lui enregistre une chute des ventes de 27,1 %, tout en restant encore la seconde source de revenus (derrière le streaming) du marché de la musique enregistrée. L’occasion est trop belle pour tirer rapidement profit de engouement du public! Au prétexte de compenser la hausse des coûts de production et les pertes liées à la pandémie, les suceurs de son Universal, Warner et Sony se sont entendus. Ils ont décidé d’augmenter les prix des disques vinyles et sont en train de faire le forcing pour que les labels et les gros distributeurs leur emboitent le pas. Le Gredin, (Groupement des disquaires indépendants nationaux) s’alarme dans un communiqué en prenant l’exemple de l’album Dure Limite, de Téléphone, sorti en 1982 (et donc rentabilisé depuis perpète les alouettes! NDLR) et vendu à plus de 400 000 exemplaires: ″Actuellement, il est vendu environ 21,30 € TTC. Avec le nouveau tarif, il coûtera 51 €« . Un beau gâchis en perspective du côté des disquaires indépendants et des artistes déjà bien malmenés par la dématérialisation, les contrefaçons et les conséquences de la crise sanitaire. Quant à la Culture Musicale… visiblement elle n’est plus au cœur du sujet. Mais ça on le savait déjà depuis longtemps! Le Gredin: Communiqué de Presse!

Heureusement il reste le livre: In Vinyle Veritas, éloquence et désaveu du cover art

Patrick BETAILLE, juillet 2021. Cliquez ici pour retrouver tous les articles: Black Bonnie!

There are 4 comments for this article
  1. anaïs at 18 h 25 min

    ! j’ai trouvé y’a quelques temps, Comme un Guerrier de Manset, seconde main, très bon état, pochette et disque, 5 euros ; sacré album !

    • anaïs at 19 h 02 min

      je suis fanatique presque monomaniaque aussi avec Manset ; Comme Un Guerrier c’est juste avant Lumières, et juste après y-a Prisonnier de l’Inutile qui est super aussi ; j’ai découvert récemment que Didier Batard, son presque bassiste de toujours, et Bunny son batteur préféré ( de son vrai nom Roger Rizzitelli) jouaient tous les deux dans le groupe de Christophe période Les Mots Bleus ; pour la petite histoire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *