[Le Son du moment] King Gizzard & The Lizard Wizard / 3 titres pour le prix d’un !

Les King Gizzard & The Lizard Wizard annoncent la sortie (aujourd’hui) de leur nouvel album The Silver Cord. Il nous ont présentés il y a 3 semaines les premiers singles en vidéo avec Theia, The Silver Cord et Set, un trio de titres qui ouvre l’album.

25e album !!! Quelle sera la prochaine étape pour le groupe le plus agité, le plus inventif et le plus joyeusement insatiable du monde ? La réponse est suggérée par la pochette de ce nouvel album qui représente les six membres de King Gizz entourés de synthétiseurs de toutes formes et de toutes époques. C’est sur The Silver Cord que le groupe de rock peut-être le plus excitant de la planète se met à la musique électronique (après un album résolument métal).

Ce trio de musique électro introduit un virage captivant et offre un aperçu de ce qui reste à venir. The Silver Cord réussit ce qu’aucun album de King Gizzard n’a jamais tenté auparavant : devenir un album à la personnalité dédoublée et aux possibilités divergentes. Car The Silver Cord sera disponible en deux versions: la première réduisant ses sept titres à leurs accroches, leurs refrains, leur essence pop innée, et respectant les formes traditionnelles de la chanson. La seconde version de l’album, en revanche, abolit les règles du tube pop de trois minutes et laisse libre cours à ces mélodies robotiques. The Silver Cord – Extended Mix étire au maximum les liens entre chaque morceau, Gizz fonctionnant comme ses propres remixeurs disco et explorant les possibilités infinies contenues dans ces hymnes futuristes étendus, les transformant en épopées étonnantes qui ne ressemblent à rien d’autre dans le volumineux catalogue du groupe.

Pour King Gizzard And The Lizard Wizard, il n’y a pas de frontière ultime. Plus d’une décennie après le début de leur périple musical, la machine à bruit antipodienne à douze pattes s’est emparée de genres aussi divers que le psychédélisme turc, le prog motorisé, le thrash-metal conceptuel, le folk-rock bucolique, le funk liminal, le garage-noise désordonné et même le hip-hop gonzoïde, et les a pliés à sa volonté. Les aficionados de longue date de Gizz savent que The Silver Cord n’est pas la première excursion du groupe dans le monde des fils, des oscillateurs et des gadgets – leur album Butterfly 3000, sorti en 2021, était centré sur des synthétiseurs modulaires vintage et des arpégiateurs qu’ils avaient récupérés dans les brocantes du monde entier au cours de leurs voyages. Mais la suite pop progressive de cet album était le fruit d’une nécessité, King Gizzard & The Lizard Wizard utilisant cette technologie comme moyen de créer un album alors qu’ils étaient isolés les uns des autres pendant le confinement du COVID-19.

The Silver Cord, en revanche, est une véritable adoption du matériel électronique et, en fait, de la musique électronique en tant que telle. Tout a commencé avec une ancienne batterie électronique, achetée sur un coup de tête par le maître du rythme hirsute de Gizz, Michael « Cavs » Cavanagh. La batterie Simmons est une relique emblématique du futurisme des années 1980, ses pads de batterie octogonaux étant instantanément reconnaissables dans les vidéos musicales de l’époque. 

Le groupe a abordé l’écriture de The Silver Cord avec le même élan d’improvisation qui a guidé son album jumeau, l’épopée thrash PetroDragonic Apocalypse, et l’album précédent Ice, Death, Planets, Lungs, Mushrooms And Lava. Le groupe est entré en studio chaque jour et a improvisé ces chansons à partir de la base, les façonnant à partir de moments d’inspiration collaborative, à la volée. La différence par rapport à ces premiers albums résidait bien sûr dans le matériel utilisé et les influences qu’ils honoraient. 

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