Coco Montoya – Writing on the Wall

 

Un parcours pour le moins atypique que celui de ce musicien californien d’abord recruté comme batteur par Albert Collins qui, dans les années 70, l’initie également à la guitare. Bonne idée car très vite la six cordes n’a plus de secrets pour Coco Montoya. Au point qu’au début de années 80 il est repéré et embauché par John Mayall au sein des Bluesbreakers, formation qui au fil des époques a servi de tremplin à des pointures guitaristiques comme Eric Clapton, Peter Green, Mick taylor, Harvey Mandel, Walter Trout et j’en passe. Venu remplacer Mick Taylor sur le point de rejoindre les Stones, Montoya jouera aux côtés du parrain du blues jusqu’en 1994. L’année suivante il se lance dans une carrière solo et sort un premier album prometteur: Gotta Mind to Travel. Dix albums plus tard et après quatre ans d’absence discographique, inutile de vous dire que le virtuose de la strat était attendu au tournant, lui et son nouvel opus, le sixième sur le légendaire label Alligator Records. Writing On The Wall tient ses promesses et le guitariste-chanteur nous offre un de ces moments de grâce qui allient émotion et sensibilité. Le Coco pourrait en faire des caisses, genre écoutez comme je joue vite, bien et fort – il en a les moyens – mais il préfère user de ses capacités pour nous captiver avec un toucher de manche éblouissant et une interprétation exceptionnelle. Enregistré live avec les musiciens qui l’accompagnent sur scène, ce nouvel album de blues mais pas que est un grand moment classieux, poignant et mid-tempo au cours duquel le bluesman est éblouissant tout au long des 13 plages. Un vrai bonheur!

Patrick BETAILLE,  septembre 2023. Pour retrouver tous les articles, Cliquez ici > Black Bonnie!

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