[La Reprise du Jeudi] Happy Birthday Dave Gahan !

Depuis plus de 3 ans que cette rubrique poste une ou plusieurs reprises tous les jeudis, pas une n’a encore été consacrée à Depeche Mode, ce qui est étonnant puisque les groupes à tout de même régné sur plus d’une décennies de pop rock entre les années 80 et 90, et a inspiré plus d’un artiste par la suite. Nous allons réparer tout ça en souhaitant un bon anniversaire avec quelques jours de retard à la voix du groupe, Dave Gahan, qui vient de passer le cap des 60 ans.

Si la plupart des albums de Depeche Mode sont composés par le guitariste Martin Gore, Gahan a des envies d’indépendance dans les années 2000, après avoir passé la décennie précédente à se désintoxiquer. Il en résulte 5 albums solos et d’autres en collaboration avec les Soulsavers (qui portent bien leur nom puisqu’on les avait déjà vu aux côtés de Mark Lanegan), dont Imposters en 2021, qui est un recueil de reprises.  On reconnaît bien la patte du duo de producteurs sur cette version de Metal Heart de Cat Power.

 

ropos de cet album, Dave Gahan déclarait : « Quand j’écoute les autres voix et les chansons des gens – plus précisément la façon dont ils les chantent et interprètent les mots, je me sens chez moiJe m’y identifie. Ça me réconforte plus qu’autre chose. Il n’y a pas un chanteur sur le disque qui ne m’a pas ému« . On retrouvait également sur ce disque du PJ Harvey, Bob Dylan ou Neil Young.

Lui aussi a inspirait les autres artistes, puisque les reprises de Depeche Mode sont nombreuses, et leur variété montre d’étendue de l’influence qu’a pu avoir le groupe britannique. Folk, electro, minimaliste ou grandiloquant. Donc voici une playlist de 5 versions de Enjoy the Silence (en plus de l’orignal), un de leurs titres les plus connus, extrait de l’album Violator de 1990 qui comprenait également Personal Jesus. « Les mots sont inutiles et ne peuvent faire que du mal » dit ce titre qui invite à jouir du silence.

Parmi les minimalistes et les belles voix, on retrouve l’artiste folk américaine Lotte Kestner et les polonaises de Tuli. L’ampleur que prennent les voix des quatre matriochkas en n’en faisant qu’une est proprement impressionnante. Et puis ce clip dans la forêt enneigée, la manière dont elles balancent lentement de gauche à droite, il y a quelque chose d’inquiétant.

Ensuite, on retrouve la soul moderne de la New Yorkaise Fousheé et sa voix particulière, tout comme ce clip nocturne et angoissant.

Pour les amateurs de metal, le groupe de metal italien Lacuna Coil aux ambiances gothiques ne néglige pas les nappes de synthé sous les grosses guitares. Pour les amateurs d’électro Joseph William Morgan (on ne sait pas s’il s’agit de 3 personnes ou un homme aux 3 prénoms) joue la carte de la montée progressive en intensité avec violons épiques et percussions puissantes.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *