KATAPULT Session 10 : No Yelling, Willo et Ah! Kwantou

On n’allait vous présenter une vidéo de la Session 11 de Katapult, quand on s’est rendu compte qu’on avait complètement zappé de relayer la saison 10…
On démarre avec Willo ci-dessus. Cécile et Olivier sont des personnes adorables et leurs voix d’harmonisent parfaitement. L’harmonie, c’est ce qui émane de ce face à face, chant contre chant. Un duo réglé comme une horloge, qui ne prétend pas remettre les pendules du Folk à l’heure, mais sonner l’heure juste à l’instant « T ». Leur recette, cette douceur Folk sucré mais pas sirupeuse, atmosphérique mais pas Soporifique, est en vente libre et se consomme en perfusion angélique. De la douceur certes mais rugueuse, réaliste pour ne pas sombrer dans de la crème vide de sens, car à bien écouter « The Last Tide », Oli & Cécile, nous donnent à entendre l’âme humaine dans le désordre du monde, la peine que leur mélodie cicatrise.

Dans cette session il y avait No Yelling. Sans étiquette dans le col, donc non catalogués, ils démodent la mode tel Solaar en son temps. Élevés au maïs et au ROCK, en liberté, 100% bio, 100% humanistes, le quartet délivre une musique post apocalyptique, post rock, post Nirvanesque, post & post, alors allume ton poste et écoute. Dans la langue de Shakespeare, de la rage à la mélancolie, « to be or not to be » est la question posée en explorant « the darkness of mankind ». Tel Kurt, le goût peu prononcé par l’optimisme, la musique des 4 acolytes, comme d’autres fantastiques, nous sidère par la mélancolie, alors que la révolte gronde dans la chaleur des amplis. Un kataclysme se prépare, ils le savent, tirent la chevillette avant que l’alarme ne retentisse.

Et enfin Ah! Kwantou pour nous réchauffer en attendant de pouvoir danser au soleil. Quand tu retournes tes poches, la poussière te pique les yeux.
Peut être une «rhétorique», mais on chante, on aime, on danse, on vit portés par la musique du monde et Ah! Kwantou ne déroge pas à la règle et se revendiquant de l’inspiration blues, caribéenne, africaine, ils parlent de la vie en bringuant, en zoukant, en Soukoous, en movant your body ou ton bonda, tchoukou tchaka like a train.
C’est le Soul Train de ces 5 musiciens au don d’ubiquité qui sont plusieurs dans leurs têtes qui marque le tempo, la pulsation et la chaleur dans ton corps.

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