Live Report – Festival d’Andoain (Euskadi) – 15/06/2019

Une fois n’est pas coutume, le festival d’Andoain (Euskadi) nous régale d’une programmation éclectique dans le culte de l’alternatif.
Le soleil brille avec conviction sur les montagnes du Gipuzkoa.
Depuis 11 ans maintenant le rendez-vous est pris afin de partager une nuit carrément rock sur cette petite place du village. Femmes et enfants, vieux ou blouson noir, tous sont venus apprécier la surprenante programmation que l’on doit à Juan Car de Bloody Mary.

Les Espagnols ouvre le bal avec Mice, un rock résolument électrique proposé par une chanteuse guitariste trilingue, une compagne à la batterie et deux jeunes mâle attelé à leurs guitares.

Les Français des LLamps montent sur scène vers 19 heures sans grande conviction et l’effet s’en ressent….

The Rockingbirds dissout en 1995 se reforme en 2008 pour nous présenter un irréversible country appuyé d’une sévère maturité. Les British de la soirée nous plonge dans une Amérique folk électro acoustique au confluent de la musique cajun et du Country rock traditionnel des années 70.

Dimi Dero, guitariste de Burn in Hell au style swamp rock et garage a aussi joué à la batterie pour Howard S Rowland , véritable icône du rock australien (Nikky Sudden, JL Pierce et Gun Club ou Nick Cave et le Birthday Party), autant dire qu’il est chez lui là-bas et son dernier album en témoigne Crémation day in a court of miracles.
La prestation scénique emprunte d’une solide expérience a conquis rapidement les adeptes du style Aussie.
Les membres du Dimi Dero Inc sont des anciens des Holy Curse.
Leur reprise de The Low Road des Beast of Bourbon en hommage aux défunts Spencer P Jones, Howard S Rowland et Brian J Hooper, reste mémorable.
Le guitariste des Tropical Fuck Storm se joint à eux pour l’émotion.

Lorsque la vedette de la soirée est annoncée en espagnol comme l’attraction principal on est loin de ce douter de ce que l’on va vivre!!
Thruston Moore prend bien le temps d’installer son rack de pédales à faire languir ses fans. Son physique juvénile et sa tignasse sauvage pourrai nous mettre en confiance mais ses nouvelles explorations soniques nous laissent un peu sur notre faim. Entre calme contemplatif et éruption volcanique certaines rares envolées à la 6 cordes passent alors pour des traits de génie telle l’ambiance musicale est terne et ennuyeuse. Ses trois comparses discret complète parfaitement l’ossature du groupe.

Tropical Fuck Storm ferme la page avec un rock sulfureux décadent et vigoureux . De jeunes musiciens australiens au talent très prometteur. 

Il va maintenant falloir attendre un an pour assister à l’un des meilleurs festival de rock de la région.

  Texte et photos : Patrice Rolle

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