[Le Son du moment] Miah Moss & Ronnie’s Visit / Goodbye
En 2023 le projet reSET revient : deux groupes, une production musicale inédite, un lieu.
L’idée de ce projet reste de proposer des collaborations entre artistes sous forme de résidences, puis de tourner un clip vidéo du morceau créé dans des espaces visuellement forts, insolites et non originellement dédiés à la diffusion musicale (musées, bibliothèques, jardins…) de la région Normandie.
Pour cette nouvelle captation, la version 2.1, l’équipe a investi deux espaces : les appartements témoins Perret du Havre ainsi que le Kubb, salle de concerts d’Évreux. Ces espaces accueillent une nouvelle proposition plus fictionnelle du projet reSET. Ils deviennent le décor idéal pour accueillir la mélancolie, le romantisme cinématographique du titre Goodbye proposé par Miah Moss et Ronnie’s Visit.
Pensé pendant la crise Covid, afin de remédier au manque de visibilité que rencontraient les artistes, le projet reSET a su se pérenniser en proposant des contenus qualitatifs et valorisant le travail des artistes et des différents acteurs du projet. Les rencontres provoquées au fil des épisodes (Roches Noires / Museau, Modern Men / Brookline, Christine / Zadig) auront permis des collaborations inédites.
Le projet reSET se positionne entre la captation Live et le clip. Chaque captation bénéficie d’une identité forte et singulière, refléte l’énergie des artistes mis en scène.
Miah Moss : Autrice-compositrice-interprète anglaise, Miah Moss mélange les influences culturelles des pays dans lesquels elle a vécu (Angleterre, France, Pays-Bas,Tanzanie). Ses chansons, portées par une voix cristalline, sont le résultat d’un voyage introspectif et d’un optimisme têtu. Ses textes communiquent ouvertement sur les émotions. Lignes de synthés ludiques, samples de voix et de batterie faits maison, choeurs à en couper le souffle – sa musique est une célébration de l’être humain sans frontières.
Ronnie’s Visit : À l’image de l’œuvre de David Cronenberg d’où il tire son nom, Ronnie’s Visit, projet solo de Baptiste Bacquet, fait la part belle à l’hybridation en fusionnant l’organique et l’électronique, les sonorités acoustiques et les nappes de synthétiseurs. Oscillant entre rêve et cauchemar, entre onirisme lynchien et romantisme noir, l’atmosphère se veut résolument mélancolique et vaporeuse.