[Le Son du moment] Just Mustard / We Were Just Here
Just Mustard, le groupe originaire de Dundalk (Irlande) composé de Katie Ball, David Noonan, Mete Kalyoncuoğlu, Rob Clarke et Shane Maguire, annonce la sortie de son nouvel album We Were Just Here le le 24 octobre chez Partisan Records et dévoile le morceau-titre, une chanson intense et nocturne. Entièrement produit par le groupe, il a été mixé par David Wrench (Frank Ocean, FKA Twigs) et enregistré au Black Mountain Studio, à Dundalk.
Après leurs deux premiers albums – Wednesday (2018) et Heart Under (2022), leur première parution chez Partisan – Just Mustard s’est imposé comme l’un des fers de lance du shoegaze, ‘surfant sur une vague de bruit pour se hisser à la tête du genre, en rupture avec ses déclinaisons plus douces’ (Pitchfork). Sur We Were Just Here, leurs éléments signatures (guitares distordues, textures sonores labyrinthiques, basses profondes) se transforment en un son plus lumineux et hymnesque. Là où Heart Under explorait le deuil et le désir, ce nouvel album puise dans un spectre plus large d’émotions : des personnages en quête d’extase, suspendus à l’amour et à l’ivresse d’être vivant.
Le morceau-titre incarne ce virage : tout en conservant l’intensité brute du groupe, Just Mustard le réinvente dans une atmosphère distinctement euphorique. La voix envoûtante de Katie Ball flotte sur des guitares aux arêtes industrielles, mais l’ensemble dégage une chaleur nouvelle. On y perçoit à la fois l’énergie d’un club saturé de sueur et la désorientation lynchienne d’un rêve troublant, plongeant l’auditeur dans une transe hypnotique. La chanson est accompagnée d’un clip réalisé par Greg Purcell.
Ce titre reflète l’esprit de We Were Just Here : après l’introspection raffinée de Heart Under, le groupe cherche ici à renouer avec le lien humain. Inspirées par l’énergie des clubs et la joie physique, les chansons misent sur l’immédiateté et l’émotion.
Cette annonce suit la sortie du tourbillon sonore Pollyanna, dévoilé plus tôt cette année en parallèle d’une série de concerts intimistes, offrant l’occasion rare de découvrir leur univers enveloppant de près. Heart Under avait alors été salué par The Independent, Pitchfork, NME, The Daily Telegraph, Loud & Quiet et bien d’autres, avant d’ouvrir la voie à une tournée mondiale. Just Mustard y a partagé l’affiche avec Depeche Mode et Fontaines D.C., et a même été choisi par Robert Smith pour assurer la première partie de The Cure.