[Le Son du moment] Tamino / Dissolve

Tamino à dévoilé il y a un mois son dernier single ‘Dissolve’, extrait de son prochain album Every Dawn’s a Mountain, qui sortira le 21 mars chez Communion Records. Le nouveau single est accompagné de l’annonce d’une série de concerts intimes en Europe pour le mois de mars, dont la Salle Pleyel à Paris le 11 mars. 

‘Dissolve’ est un point central du nouvel album, mettant en valeur son principal pilier sonore – le oud arabe – l’instrument à cordes sans frette dont il joue depuis plusieurs années maintenant. Écrit à l’origine au milieu de l’hiver, ‘Dissolve’ est arrivé lors d’un long séjour exploratoire à New York, alors qu’il vivait dans un minuscule appartement au sixième étage de Bedford Avenue. Il a commencé à la jouer en concert, en chantant des paroles à moitié terminées avant de simplement l’appeler ‘Bedford’, d’après le lieu de naissance de la chanson. Puis ‘Dissolve’ est progressivement devenu l’un des points forts de ses concerts, et de la même manière, avec ses mélodies luxuriantes remplies de oud, est devenu une véritable pièce maîtresse du nouvel album.

Every Dawn’s a Mountain est alimenté par le sentiment du feu et la prise de conscience que tout ce qui a été construit avant et en vous est sur le point de brûler – peut-être pour le meilleur. L’album parle de perte, de déplacement, de rupture et d’abandon du passé. C’est à partir de ces braises d’épaves émotionnelles que Tamino émerge et entame son prochain chapitre. Écrit principalement dans sa nouvelle ville de New York, l’album marque un nouveau départ pour l’artiste belgo-égyptien dont la musique lui a valu des collaborations avec Mitski, Colin Greenwood, David Byrne et une place en première partie de Lana Del Rey.

‘Dissolve’ fait suite au premier single de l’album, ‘Babylon’, autre pierre angulaire de l’album, qui a évolué dans trois villes monumentales – Bruxelles, la Nouvelle-Orléans et New York – chacune étant sa propre Babylone moderne.

Bien que son grand-père – le célèbre chanteur égyptien Muharram Fouad – l’ait inspiré à apprendre la guitare, les arrangements de l’album sont en grande partie construits autour du son de son oud arabe. La voix de Tamino brûle tout au long de l’album, passant d’une voix profonde et sulfureuse à un falsetto vacillant. 

Produit par Tamino et son collaborateur de longue date PJ Maertens, avec une coproduction d’Eric Heigle (Arcade Fire, Dawn Richard) et d’Alessandro Buccellati (Arlo Parks, SZA), et une production supplémentaire de Chris Messina (Bon Iver, Big Red Machine), Zach Hanson (Bon Iver, Sylvan Esso) et Jo Francken, Every Dawn’s a Mountain fait suite à aux albums Sahar (2022) et Amir (2019).

Tamino reprendra la route en mars pour des concerts exclusifs et intimes à Paris, Rome, Berlin, Londres, Amsterdam et Bruxelles avant de partir pour une tournée nord-américaine en tête d’affiche avec des arrêts au Brooklyn Steel de New York, au Belasco de Los Angeles, au Fillmore de San Francisco, deux nuits au Thalia Hall de Chicago et bien plus encore.

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