[Le Son du moment] Sylvie Kreusch / Comic Trip

Sylvie Kreusch nous présente son deuxième album tant attendu Comic Trip. Des big, bold emotions forment le fil rouge des aventures vécues par Sylvie Kreusch dans son album à paru ce 8 novembre.

L’artiste renonce à sa fonction suprême dans le monde de la vie nocturne et échange ses mèches rouge vif contre un blond fougueux. Les mains rivées sur la barre, elle se lance dans un périple dont le but est de récolter les fruits de la vie.

À coups de clins d’œil stylistiques à des groupes tels que The B-52’s ou Stereolab, le morceau phare de Comic Trip semble se muer en version pop d’une bande dessinée rétro. À la clef : du spectacle, de l’intrigue et de l’euphorie. Des arrangements étincelants et des touches d’humour : dans ce titre, Sylvie Kreusch se transforme en une véritable héroïne de BD passant de case en case. La chanteuse se laisse porter par sa propre voix pour atteindre un état de spontanéité propre à l’enfance.

Comic Trip est à la fois un voyage au cœur de ce monde fantaisiste qu’est l’esprit de Sylvie et à la fois une découverte de sa personnalité le plus à nu. Avec Butterfly, un morceau aux airs de Lou Reed, l’artiste vient taquiner des idées de perfectionnisme et de beauté qui lui évoquent son passé. Pour Ride Away, en hommage au légendaire Ennio Morricone, Sylvie se glisse dans la peau d’une mariée qui s’est enfuie à cheval et qui chevauche sous un coucher de soleil.

Tout voyage finit par prendre une tournure inattendue et Comic Trip ne fait pas exception. Avec Home ou You Can’t Get It Done, Sylvie regagne un refuge au sein duquel la danse des impressions et des expériences vécues dans l’album se répète à l’infini. Sur You Can’t Get It Done, elle s’interroge à haute voix : Do you need another broken heart to live up to this dream? Dans Final Hour, morceau final entraînant, la chanteuse rencontre son amant sous une averse apocalyptique alors que sa passion est à son paroxysme. Elle répond alors à sa propre question I keep dreaming on/No, I don’t need a promise/We don’t need to fall apart.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *