Pink Floyd – Le Deal


″ Money, it’s a crime. Share it fairly, but don’t take a slice of my pie. Money, so they say, Is the root of all evil today – L’argent, c’est un sacrilège. Partagez équitablement, mais ne touchez pas à ma part du gâteau. L’argent, dit-on, est à l’origine de tous les maux aujourd’hui ″. (Roger Waters: Money – 1973).


Depuis 2022 le catalogue de Pink Floyd était à vendre, appâtant les plus gros poissons de l’industrie musicale dont Sony Music, Warner Music, BMG et Hipgnosis, le collectif qui a conçu la plupart des illustrations emblématiques des albums du groupe anglais. Une première négociation à hauteur de $500 millions avait échoué pour cause de conflits d’intérêts entre David Gilmour et Roger Waters. Finalement un accord a été conclu et c’est Sony – déjà propriétaire de la musique de Bruce Springsteen ($550 millions), de celle de Queen ($1 milliard) et de Bob Dylan ($200 millions) – qui a remporté la mise. Alors, pour $400 millions, qu’y a‑t-il dans ce deal ?  Pink Floyd a cédé ses droits sur les enregistrements et l’utilisation du nom et de l’image mais reste propriétaire des paroles de chansons. Subtilité qui devrait arranger les affaires de Waters puisqu’il est l’auteur de la plupart des textes. Cela signifie également que Sony Music détiendra les droits cruciaux pour tout ce qui concerne le Floyd, des produits dérivés jusqu’aux films, en plus d’avoir le contrôle total sur la musique du groupe.


L’on a pas fini de voir le marché inondé par les versions collector, les remix, les tirages limités, les alternate takes, les Best Of, les inédits et autres fonds de tiroirs. D’ailleurs, une édition 50ème anniversaire de Wish You Were Here est déjà annoncée pour 2025.

Patrick BETAILLE,  octobre 2024. Pour retrouver tous les articles, Cliquez ici > Black Bonnie!

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