[Le Son du moment] Le Jardin / Anna
Aujourd’hui, on vous présente Le Jardin, un projet pop aux accents rock et électro, dont les racines bordelaises ont fini par s’ancrer un peu partout dans le monde. En résulte un album qui sortira à la fin de l’été.
Après son premier single By Now, paru en janvier 2023, Le Jardin a dévoilé le 14 avril son deuxième single intitulé Anna, illustré d’un clip poétique réalisé par Le Turk.
Composée par Arnaud Laflaquière (aka Le Jardin) et chantée par Nina Johansson, la ballade Anna évoque la relation entre un père et sa fille, alors que la famille se disloque.
“Anna est une chanson écrite pour ma fille, Anna étant son prénom. » explique Arnaud Laflaquière. « Elle parle de moments douloureux que nous avons traversés ensemble en 2020 et parle de mon attachement à elle et du fait que je serai toujours là pour elle. »
Réalisé avec brio par Le Turk, le clip d’Anna est un écrin de références aux grandes œuvres de l’Histoire de l’Art. Les peintures de Vermeer, Magritte, Hokusai, Dali, Kahlo, Van Gogh prennent vie pour nous introduire dans cette relation père-fille. La souffrance est néanmoins sublimée par la beauté des divers tableaux mouvants qui se succèdent devant nous… saurez-vous reconnaître ces divers chefs-d’œuvre picturaux ?
Derrière ce nom luxuriant qu’est Le Jardin se cache Arnaud Laflaquière. Plus qu’une passion, la musique est un pilier dans sa vie et ce, dès l’âge de six ans. Mélomane et multi-instrumentiste, l’artiste enregistre au cours de sa carrière artistique deux albums : Different Rouge en 2019, et Affections en 2020.
On peut considérer Le Jardin comme étant un collectif qui s’accompagne d’acteurs divers : compositeurs, musiciens, photographes, mannequins et réalisateurs… Néanmoins, le projet gravite autour d’Arnaud Laflaquière. Compositeur sans visage, Le Jardin se plaît dans l’anonymat pour rivaliser de créativité afin de construire son univers visuel, en faisant appel à des artistes tels que la photographe et vidéaste Elodie Daguin, ou encore le réalisateur Le Turk. La figure féminine semble être l’égérie de l’œuvre du Jardin, tant elle est présente.