Royal Blood – Typhoons
Vendredi 30 avril 2021, il est environ 1h20 du matin et je suis encore en plein montage vidéo quand youtube envahit mes notifications : « TYPHOONS » le dernier album de ROYAL BLOOD vient de sortir !
A ce moment là et totalement « hypé par les singles « Trouble’s Coming« , « Typhoons« , l’incroyable « Limbo » et le jouissif « Boilermaker » magnifiquement produit par le très charismatique et talentueux frontman des QUEENS OF THE STONE AGE (et je ne dirais jamais assez mon amour infini pour cet homme, oui ce jeu de mots était facile), je ne peux pas attendre : je l’écoute.
Mais mon premier voyage dans l’oeil du cyclone est décevant.. la douceur de la balade « All We Have Is Now » qui pourtant clôture ce disque, me laisse ma laisse avec une certaine fadeur, je reste sur ma faim…
Je n’étais sans doute pas assez attentif, car après une seconde et une troisième écoute de ces 38 minutes sur un dancefloor enflammé avec un bpm rarement en dessous de 110, je me suis laissé happer : les tubes s’enchainent (avec pour seul bémol « Hold On » dont l’album aurait pu selon moi très bien se passer). Mike KERR est une incroyable machine à riffs incisifs et groove à souhait qui restent en tête, Ben THATCHER un métronome d’une simplicité évidente mais d’une grande puissance et d’une efficacité redoutable !
Et puis « TYPHOONS » s’offre une édition deluxe qui nous permet de découvrir deux titres bonus : « Space » et « King« . Deux morceaux qui se démarquent clairement de l’ambiance générale et qui pourtant font le lien avec « Boilermaker » ; des riffs toujours aussi puissants et résolument Queens Of The Stone Agesques, la batterie est parfaite, le travail d’ambiance magnifique, pesante et pourtant nous transporte.
Avec un album que l’on peut sans doute qualifier d’un genre « AC/Disco » en raison de son groove prédominant, tout en utilisant un son et une volonté de garder cette puissance rock et bien qu’encore quelques réminiscences de ce qui a forgé leur identité, on peut le dire avec certitude : le duo de Brighton que l’on a tous connu après la gifle de leur album éponyme en 2014, adoubé par le mystique et grandiose Jimmy PAGE lui-même, est clairement « out of the black », brille sous les néons et passé du côté disco de la force.