[La Reprise du Jeudi] Il y a 25 ans, Jeff Buckley …

Il y a 25 ans, Jeff Buckley sortait son premier et unique album studio Grace, il est arrivé comme un OVNI dans le monde de la musique indé avant d’aller se noyer dans le Mississippi. Le disque était porté par un single phénoménal qui s’appelait Grace également, et quitte à se répéter, le mot qui qualifie le mieux l’ensemble est bien celui là, « grâce ».

Mais le titre qui restera pour la postérité en est un autre, une reprise du Hallelujah de Leonard Cohen où le fils de l’artiste folk Tim Buckley met particulièrement en valeur sa voix d’ange.

 

Leonard Cohen en pleine crise artistique peine à écrire ce morceau qui sera sur son album de 1984 Various Positions. Une prière qui n’est pas adressée au Christ, mais une ode érotique  à la  chair, elle ouvrit ses lèvres et dit Hallelujah, comme un orgasme … une dimension sexuelle qui a échappé à tout ceux qui la chanterait à Noël.

 

En 1991, l’ancien membre du Velvet Undergorund John Cale reprend ce morceau en modifiant quelques paroles avec l’accord de Cohen, c’est ce texte que chantera Jeff Buckley, faisant sortir ce morceau de l’ombre pour une exposition  universelle.

 

Une autre version connue et digne d’intérêt parmi les dizaines qui suivirent, celle de Rufus Wainwright atterrira sur la BO de Schreck, vous savez, l’ogre vert. Retour de l’oeuvre dans la famille, puisque le songwriter n’est autre que le beau-fils de Leonard Cohen … Il chante ici avec juste 1500 choristes.

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