Jerry Lee Lewis – Jack Daniels, Old No7
Bruce Springsteen a dit de lui: ″This Man doesn’t play Rock’n’Roll. He is Rock’n’Roll!″ (Cet homme ne joue pas du rock’n’roll!). Il est le rock’n’roll !). Véritable pionner en la matière, Jerry Lee Lewis exprime au chant et au piano un rock fulgurant et déjanté. Plusieurs compos de ce bad boy du rock ‘n’ roll sont devenus de grands classiques: Great Balls of Fire, Whole Lotta Shakin’ Goin’ On, High School Confidential, ou encore sa reprise de What’d I say de Ray Charles. Marqué par de nombreux drames familiaux et autres démêlés avec la justice, celui que l’on surnomme The Killer cultive le sens de la provocation aussi bien à la ville en épousant sa nièce de 13 ans, que sur scène en mettant le feu à son clavier. Mais Jerry Lee est aussi un gros consommateur de drogues diverses et d’alcool avec une appétence avérée pour le Jack Daniel’s. Il rend hommage au Tennessee Whiskey dans une chanson country (Il affirme d’ailleurs: ″le rock ‘n’ roll n’aura été pour moi qu’un moyen de gagner de quoi enregistrer des disques de country, ma véritable passion″) et anecdotique intitulée Jack Daniels, Old Number Seven.
″A woman wrings her hands and cries, ‘I’ve lost my man’. You should a seen him, tote that diesel ‘cross the land. Now you’ll find him upon Lynchburg, Tennessee. Collecting bottles in his old dungarees″. Traduction: Une femme pleure et se lamente: ″Mon mari est parti!″ Tu aurais dû le voir au volant de son pick-up mais à l’heure qu’il est tu le trouveras du côté de Lynchburg Tennessee, occupé à bourrer son vieux bleu de travail de bouteilles.
♥A écouter: Live at the Star Club, Hamburg (1964) un paquet de dynamite mèche courte considéré comme le meilleur album live de l’histoire du rock ‘n’ roll!