La Faucheuse du Rock met le turbo!
Depuis le 16 janvier 2019, date à laquelle le dessinateur Denis Sire a remisé définitivement ses crayons, il semblerait que la Faucheuse ait à gérer un agenda plutôt chargé en terme de rendez-vous funestes:
Keith FLINT, avait fondé The Prodigy en 1990. Avec Fatboy Slim et The Chemical Brother le groupe était devenu l’un leaders de la scène électro de l’époque. Dépressif, le chanteur s’est pendu en son domicile de Dunmow au sud-est de l’Angleterre le 4 mars dernier.
Stephan ELLIS est décédé le 28 février à l’âge de 69 ans. Bassiste de Survivor de 1981 à 1987 et de 1996 à 1999. Il avait rejoint la formation alors en studio pour enregistrer son deuxième album studio, Premonition. Le groupe connaît véritablement le succès en 1982, en sortant le single ″Eye of the Tiger″, commandé par Sylvester Stallone pour le film Rocky III. L’album éponyme se vend à plus de 2 millions d’exemplaires en moins d’un an et obtient un disque de platine.
Mark HOLLIS. Chanteur et compositeur au sein du groupe britannique Talk Talk de février 1982 à octobre 1991. Lui et son groupe s’inscrivaient dans la vague New Wave ou Pop à leurs débuts. Âgé de 64 ans Hollis disparaît définitivement des radars le 25 février. Il avait pris sa retraite musicale depuis plus de 20 ans après la sortie d’un premier et unique album solo en 1998, sobrement intitulé Mark Hollis et resté largement ignoré du grand public. It’s a shame!
Peter TORK. De son vrai nom Peter Halsten Thorkelson ce musicien auteur-compositeur parti le 21 février à 77 ans fut clavier et bassiste de The Monkees. En 1966, le groupe atteignait trois fois le sommet des ventes de disques aux États-Unis, notamment avec le morceau ″I’m A Believer″, devenu un tube mondial. Il sera le premier à quitter le groupe en 1969. Outre la basse et les claviers, il maîtrisait également la guitare, le banjo et l’orgue.
Marcel Azzola. Moins rock (quoique?!) mais tout aussi jouissif quand il triturait son instrument, il a accompagné Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Bécaud. Azzola a aussi joué avec ou devant des pointures comme Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Didier Lockwood ou encore Christian Escoudé. Mais c’est Jacques Brel qui lui a donné l’occasion de se sublimer dans Vesoul avec le fameux ″Chauffe, Marcel, chauffe!″. Car c’est lui, Marcel Azzola, le fameux accordéoniste qui bien avant de mourir le 21 janvier, nous avait amené, dans un crescendo endiablé et sublime, de Vierzon à Vesoul et d’Anvers à Hambourg.