[La Reprise du Jeudi] De Cloclo à Sid Vicious …

Dans la France des années 60, ceux qu’on appelait les yéyés adaptaient des tubes  anglo-saxons pour en faire des succès bleu blanc rouge. Par exemple, The House of the Rising Sun devient le Pénitencier par Johnny Halliday, Bang Bang de Nancy Sinatra devient … Bang Bang par Sheila. Un cas inverse est célèbre, Comme d’Habitude de Claude François devient My Way par Franck Sinitra.

Sur une musique de Jacques Revaux, Cloclo évoque la lassitude du couple et plus précisément la fin de sa relation avec France Gall. C’est un énorme succès de 1967 qui traversera l’Atlantique quand Paul Anka en acquiert les droits et l’adapte sous le nom de My Way. C’est Franck Sinatra qui le chantera pour la postérité deux ans plus tard, de Broadway aux karaokés de Manille, où le massacrer est risquer sa vie. Quand le texte français serait plutôt passif, subit les affres de la vie, l’américain est offensif, va de l’avant, « I do it my Waaaaaay ».

 

 

 

Si Claude François et Sinatra ont en commun leur aspect impeccable tiré par quatre épingles, leur soucis de la perfection. On ne peut pas en dire autant du troisième larron. 1979, Sid Vicious est encore tout jeune mais est au bout de sa vie. Les Sex Pistols se sont séparés, le bassiste se découvre une passion pour l’héroïne dans les bas quartiers de New York. Il a enregistré à cette époque une version punk pour le film The Great Rock’n’Roll Swindle, la grande escroquerie du rock’n’roll. Bon, c’est vrai que c’est limite pathétique tant le jeune homme est un pantin …

 

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